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Mes mots, ma malle, mon monde
Mes mots, ma malle, mon monde
  • L’amour de l’aller-retour. Eperdu des allers-venus. Pas fou, nomade ! Des valises sous les yeux, l’ exode en bandoulière. Passager sans destin, tueur à bagages, je viens vous raconter les pérégrinations de ma valise. Je m’éclipse et m’explique …
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31 janvier 2009

Expo Miyazaki

Je crois lire 1300 dessins au début de l’expo. Je pense me tromper car ça me paraît énorme. Effectivement, à la fin, on est plus proche d’en avoir contemplé 13 000. Il y a beaucoup de monde et donc un peu d’attente. Cul à cul pour admirer chaque planche des studios Ghibli. La salle de Chihiro. Mon dessin animé préféré. Trois pans de murs recouverts, tapissés. Je reste bouche bée … béhéhéhéhé. Je ne sais par où commencer, où poser mon regard. Alors je vagabonde, je décortique chaque dessin, chaque croquis. « Ah oui là, c’est quand ses parents se transforment en cochon ! ». Je refais le film. J’ai l’impression de regarder par le trou de la serrure du studio de Miyazaki. De voir le maître dessiner. L’impression de rentrer dans son intimité. Ces planches préparatoires ne sont que des esquisses mais le trait y est aussi sommaire que juste. En trois coups de crayons, il arrive à dessiner un personnage en arrière-plan et lui donner une expression. Pas de crayonnage. De coup de pinceau inutile. C’est presque de la calligraphie, où un trait commence et finit là où il faut qu’il soit.

Sur chaque dessin, on retrouve des annotations (BG pour background …), des flèches. Des cadres annoncent le focus et les travellings. Ces dessins nous font rentrer dans le film, les zooms suggérés nous font même rentrer dans la feuille.

Même si les personnages portent tous la « patte » Miyazaki, chacun est reconnaissable. Eternel débat sur la redondance ou le style caractéristique d’un auteur…

A la fin de l’expo, quelques animations réveillent notre âme d’enfant. On peut poser avec Ponyo (sortie en France, mars 2009), avec Totoro, devant les décors des dessins animés … On peut aussi se découvrir artiste en dessinant un makurokurosuke* et le coller ensuite sur un grand mur blanc. Laeti est la première à finir. Céline nous fait un makuro-latino. Celui d’Hitomi n’a pas assez dormi. Celui d’Yves a été croisé avec un épagneul breton. Le mien ouvre bêtement la bouche. On les colle en rond et on laisse éclore notre petite fleur sur le mur.

makurokurosuke : Petites bêtes noires en forme de pompons qu’on voit dans « Totoro » ou « Chihiro ».

mosaicghibli

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