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Mes mots, ma malle, mon monde
Mes mots, ma malle, mon monde
  • L’amour de l’aller-retour. Eperdu des allers-venus. Pas fou, nomade ! Des valises sous les yeux, l’ exode en bandoulière. Passager sans destin, tueur à bagages, je viens vous raconter les pérégrinations de ma valise. Je m’éclipse et m’explique …
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19 mars 2010

Les incas

A tout seigneur, tout honneur. On en parle en dernier car cerise sur le gâteau.

Comme les Incas n’avaient pas encore de carton, ils construisaient leurs puzzles en pierre de 500kg, ce qui n’était pas très pratique. Comme ils étaient facétieux, ils taillaient des pierres à douze faces au lieu d’utiliser tout connement des briques. Une fois terminés, ils habitaient leurs puzzles pour ne pas gâcher ! Ils y ajoutaient des fenêtres en forme de trapèze car ils aimaient bien le cirque.

Pour une civilisation qui n’a pas une longue histoire, ils ont quand même pas mal de chansons disait-elle.

Pour eux, les bébés ne naissaient pas dans des choux ou dans des roses comme il se doit mais étaient apportés au printemps par des vigognes. Quand ils s’emmerdaient, ils sacrifiaient leurs enfants en haut des stations de ski. Quand la récolte n’était pas suffisante ils faisaient de même mais avec le petit dernier. Comme les congélateurs n’existaient pas encore, ils utilisaient la momification. Avec le culte du soleil, ça fait quand même deux preuves qu’ils avaient bien pompé sur les Egyptiens. Les guides racontent qu’ils sacrifiaient les plus beaux enfants sélectionnés dès le plus jeune âge comme le grain du maïs, mais c’est faux. Après avoir vu la tronche des momies retrouvées dans les glaciers, on comprend mieux pourquoi elles ont fini en Mister freeze. Et l’un dans l’autre, c’est toujours mieux que de finir vieille fille.

Le chamane était une sorte de docteur payé pour prédire l’avenir en regardant les araignées se déplacer ou par rapport à la disposition des feuilles de coca dans une assiette, ce qui peut paraître con mais il fallait quand même un B.E.P.  Après deux ou trois fausses prédictions, il avait le droit à un joker. Il se shootait au Pisco local  afin de rentrer en contact avec l’au-delà. Si les résultats ne suivaient toujours pas, on le sacrifiait. Paco Rabanne, lui, court toujours.

Le sacrifice était donc à l’époque un joli passe-temps. On plaçait les suppliciés sur des tables de pique-nique en pierre qui trônaient au milieu du village et on y allait en famille comme au feu d’artifice.

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