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Mes mots, ma malle, mon monde
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  • L’amour de l’aller-retour. Eperdu des allers-venus. Pas fou, nomade ! Des valises sous les yeux, l’ exode en bandoulière. Passager sans destin, tueur à bagages, je viens vous raconter les pérégrinations de ma valise. Je m’éclipse et m’explique …
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19 mars 2010

Les Argentins *

Il y a trois sortes d’Argentins. Les citadins, les Gauchos et les Indiens.

Les citadins vivent à Buenos Aires car c’est la seule ville.  Ils boivent du maté, regardent des matchs de foot et vendent des briquets dans le métro. S’ils ne parlaient pas si mal espagnol on pourrait les confondre avec des Européens.

Ils se baladent avec leur thermos sous le bras comme un vulgaire Américain dans Central Park et vident leur eau chaude dans des herbes de Provence. Avec égocentrisme, ils appellent ce thé immonde « maté ». Le maté ressemble un peu à un cendrier de lendemain de fête dans lequel on aurait versé de l’eau pour pas que ça pue le tabac froid ! Ils s’empilent dans des stades et se cachent sous des drapeaux pour ne pas voir le match. Si par mégarde ils voient encore un bout du terrain, ils allument des fumigènes pour ne pas être importuné. On comprend mieux pourquoi Maradona se droguait. Ils crient « Vamos » (Allons-y !) mais ne bougent pas. Ils s’égosillent : « La puta que te parrio » et leurs adversaires font de même ce qui prouve bien que toutes les Argentines sont des putes. Quand un joueur marque un but, ils ne font preuve d’aucune reconnaissance en lui criant « Go gol ». Quand le match est fini et suivant le résultat, les supporters rejouent le match au cutter aux alentours du stade ce qui est bien bête. Mais ne dit-on pas « con comme un ballon » ?… ou bien est-ce rond ?

Les Gauchos vivent dans la Pampa. Ils jouent aussi au football mais mal. Ils jouent au cheval mais pas les petits du jeu de société. Ils montent sur des chevaux comme des cowboys, vivent dans des ranchs comme des cowboys mais c’est pas des cowboys. Ils passent leurs journées à faire courir les vaches pour faire des steaks de 7 cm d’épaisseur mais sont même pas foutus de voter Bush au premier tour ! Leur unique but dans l’existence est de faire tourner leurs lassos alors qu’il y a des jeux bien plus intéressants à la foire du trône.

Les Indiens sont des Apaches. Environ. Ils apprivoisent des lamas sur lesquels ils ne montent même pas, sûrement parce qu’ils n’ont pas de lassos. Ça doit être pour ça qu’il n’y a pas de bar PMU. Quand ils s’habillent comme les citadins, ils vendent des pommes d’amour et font du change à la sauvette dans les rues de Salta. Quand ils s’habillent de tapis, ils ressemblent à des squaws mais en plus couverts et ils crient pas Geronimooooo. Pour plus d’infos, consulter l’historique des Incas !

*Un texte que n’aurait pas renié Pierre Desproges qui était sensible, voire efféminé. Et je le prouve, grâce à ses initiales. Etonnant, non ?

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Commentaires
M
Soit un début d'heizelmer, soit un inépuisable étonnement. Tu choisis, mais ne cède pas au narcissisme.
V
et by the way si t'avais lu vu que t'avais commenté en avril ...
V
un peu quoi ?
M
Du super Desproges ! Du coup je me demande si t'es pas un peu...
M
J'adore les deux premiers paragraphes ! Mais joder! ton orthographe ! C'est " la puta que te pariò" (bon l'accent de l'autre côté mais j'ai pas trouvé sur le clavier.) Moi aussi, j'ai beaucoup de mal avec le maté mais je me force, j'ai même une pipe pour m'entraîner, comme ça la prochaine fois qu'un boiadero du Pantanal me proposera la sienne (non mais de maté!)je vomirai plus mon quatre heures, ça fait trop touriste.
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