Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes mots, ma malle, mon monde
Mes mots, ma malle, mon monde
  • L’amour de l’aller-retour. Eperdu des allers-venus. Pas fou, nomade ! Des valises sous les yeux, l’ exode en bandoulière. Passager sans destin, tueur à bagages, je viens vous raconter les pérégrinations de ma valise. Je m’éclipse et m’explique …
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
19 janvier 2010

Copa Cabana (lac titicaca)

Une journée pas comme les autres.

6h00 : Levé, je dois menacer le réceptionniste et réveiller la lavandière pour récupérer mon linge … Je bataille depuis la veille au soir. Il est humide. Je ne paie pas.

7h30 : Notre bus pour Puno est annulé. Grève des camionneurs à la frontière. Ya pas qu’en France. On est redirigé vers Copa cabana. Copa-quinoa, pas Copa-samba. Une plage froide.

10h00 : arrivée à l’anse de Tiquina. On doit passer en bac sur le Titicaca pour éviter le Pérou.

12h00 : Mer démontée. Notre bus traverse enfin. A l’oblique.

14h00 : arrivée à Copa, on a manqué le dernier départ en bateau.

20h00 : Alpagués par une française fac de lettre, vêtements bariolés et dread-locks, on dîne dans un restau lounge.

20h20 : Boissons servies. Je sirote un jus de pêche. Pas longtemps. Il est si épais que les morceaux se coincent dans la paille. Je mange ma compote de pêche. C’est long. Un groupe de musique nous fait patienter. Il chante « you don’t believe me » alors que j’aurai préféré : « you don’t Bolivie ! ». Sarter : le buffet à volonté est vide. Un buffet de dernière volonté.

21h00 : Les soupes arrivent. Une n’est pas bonne, l’autre est froide. A chaque fois qu’elle nous aprle, la serveuse semble avoir oublié qu’elle nous a déjà parlé. Poisson rouge ?

22h00 : Mon plat arrive. A la serveuse Alzheimer : « on espère au moins que ce sera chaud ». Elle : « Si c’est froid je leur balance à la gueule ». Le poisson est froid. On finit la journée comme on l’avait commencé, en partant sans payer. Les cuisiniers doivent dégouliner.

Le péage le plus bizarre du monde. Des allures de station service. Pas de barrières. Deux militaires en kaki et redingote orange fluo. Un panneau nous invite à utiliser le « centuron de securidad ». Pour le jour où les cars en seront équipés … On patiente quinze minutes dans une station essence (une vraie cette fois) puis on s’arrête à la suivante. On passe dans des paysages de plaine auvergnate. De petites montagnes arrondies bouchent l’horizon.

A Copacabana (aucun lien de parenté) on est dirigé vers une agence. Daniella nous accueille mais ne parvient pas à appeler son antenne pour nous réserver des billets pour Arequipa. Elle sautille parfois sur place. Je pense d’abord à Gilles de la tourette mais en fait elle berce son bébé qu’elle garde dans un hamac miniature qui lui enserre la poitrine et le dos. Le hamac est rayé de plusieurs couleurs. Le fluo contraste avec le noir. Beaucoup de femmes boliviennes en porte et on ne sait jamais si elles trimbalent un bébé, des fruits ou des fringues. En milieu d’après midi, on retourne chez Daniella pour acheter nos billets pour L’Isla del sol. Parce que moi ce que j’aime chez Daniella … lalalala lalalala…

mosaice4bfa5c24afde4032d246efe51bb565ad00fe634

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité