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Mes mots, ma malle, mon monde
Mes mots, ma malle, mon monde
  • L’amour de l’aller-retour. Eperdu des allers-venus. Pas fou, nomade ! Des valises sous les yeux, l’ exode en bandoulière. Passager sans destin, tueur à bagages, je viens vous raconter les pérégrinations de ma valise. Je m’éclipse et m’explique …
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22 décembre 2009

Arrivée à Buenos aires.

Bien atterrit en argentine après plus de 20h de voyage et 2 escales ... et chui même pas tombé à la flotte ¡¡¡¡ Première surprise, nos bagages ne sont pas perdus. Pourtant on a fait des efforts en prenant un vol à deux escales. Mais elles nous ont suivies docilement comme des animaux domestiques. Braves ! On a le droit à un taxi perso avec plaque diplomatique. Julien nous prévient : « Ici, ils conduisent n’importe comment ! » Il rajoute « ce qui est normal puisqu’il n’y a pas de permis. ». Effectivement, la conduite est … sportive. Le gaucho est à cheval sur les lignes blanches. Une femme fait du vélo sur une autoroute à quatre voies. Normal.

Les avenues sont si larges qu’on a parfois du mal à distinguer les voitures qui sont à l’autre bout. Certaines allées comptent jusqu’à 16 voies. Celui qui les a construites voulait laisser passer les chars ! Niveau char justement, c’est hétéroclite. Des Citroën, des Ford, des vieilles américaines qui brillent comme une voiture de Fonzie, des vieilles américaines pourries qui ne brillent plus et pétaradent comme une voiture du Buena vista social club. Eva Peron vit encore sur les murs sous forme de tags. Des fresques recouvrent des façades décrépies. L’architecture est un joyeux bordel. Moulures, style colonial, haussmannien, communiste, 60’s, briques, toits en ardoises, en coupoles, statues. Chacun son truc !

Ca commence avec un match de river plate au stade monumental ! Flyer à l’entrée du stade. Un avocat nous propose ses services pour porter plainte contre le club si on est blessé ou brulé pendant le match. Ambiance. On s’entasse tous comme dans un métro bondé, pour se tenir chaud peut être. Une tribune noire de monde. Le reste clairsemé. Il faut dire que c’est la dernière journée de championnat et que les deux équipes n’ont plus rien à jouer. Nous sommes dans le virage de « los borrachos del tablon ». Les bourrés du tableau d’affichage. Une demi-heure avant le début du match, les hinchas (supporters) font déjà tonner le tambour sous la tribune. La musique sort des entrailles de la bête. Dix minutes avant le début du match, « los borrachos » pénètrent dans l’enceinte sous un grand drapeau … en procession … comme sous un dragon pour le nouvel an chinois. Des bandes rouges, blanches et noires. Une chanson sur l’air de « let the sunshine… ». Les mains giclent toutes en même temps vers l’avant comme pour chasser des milliers de mouches. Ca saute sur place. River perd mais on s’en fout. Ca chante jusqu’à la fin du match, et même après. Le foot en amérique du sud, c’est pas pareil !

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