Tanabata Matsuri à Sendaï ( Est du japon)

Cascade de papier à Tanabata matsuri. On se balade dans des rues commerçantes couvertes. Pour leur festival, les habitants de Sendai confectionnent toute l’année de grosses boules en papier en forme de comètes qui coulent jusqu’au sol. Des comètes arc-en-ciel. L’origami est omniprésent. Collés sur les cascades, on voit des étoiles, des libellules, des cœurs, des comètes. Comme dans le manga, il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Certains ont collé des petits mots. Les Pokémon™ côtoient les estampes. On lève les yeux et on a peur de rentrer dans son prochain. Le papier vient nous caresser les cheveux.

On finit la soirée dans un gros festival de danse. Un gros bordel multi-générationnel. Si les mamies sont bien calées dans les troupes de danse traditionnelle, certains jeunes n’hésitent pas à présenter des numéros de pom-pom girls ou de majorettes. On se pose à un endroit un peu moins peuplé pour suivre la parade. Car chaque troupe fait son numéro puis se déplace cent mètres plus loin. Des ados jouent des claquettes avec leur geta*. Un mix entre Stomp et Fred Astaire … mais bridé. La fanfare de la police se poste devant nous et on soupire à l’avance. Mais ils nous scient en deux quand ils commencent un balai plus « fanfare » que « police ». Loin de jouer des morceaux martiaux, ils nous concoctent des musiques enjouées. On s’attend presque à ce qu’ils entonnent YMCA. Les Japonais ne comprennent visiblement pas nos sourires étonnés. Ça leur paraît normal un policier qui joue James bond au trombone et fait des entrechats sur la pointe des pieds. Quand on  sait que la mascotte de la police est une sorte de souris avec un chapeau de bouffon…

Geta : claquette en bois.